Il ne faut pas s’imaginer qu’assembler des terroirs différents soit une partouze œnologique. Au domaine, quand certaines cuvées se révèlent être plus intéressantes assemblées, nous pensons qu’il est pertinent de le faire. Certains terroirs sont parfois un peu trop riches et d’autres parfois un peu trop épurés. C’est également cela travailler avec la nature. Durant mes études d’œnologie, un docteur en œnologie soutenait qu’il fallait le maximum d’homogénéité pour faire un grand vin. Je lui avais soutenu que non. Pour faire un vin proche de la nature, il faut des raisins mûrs, d’autres moins mûrs et certains trop mûrs. J’avais hérité d’une mauvaise note au test suivant mais aujourd’hui je fais des vins de terroirs quand lui fait des vins homogènes et standards pour la grande distribution.