Les bienfaits de manger de saison au printemps
Publié par Armand Heitz le
Nous savons tous que manger de saison et local fait appel au bon sens pour préserver la planète et renouer avec le cycle naturel des végétaux. Au-delà de ces considérations environnementales, sous l’antiquité les chinois avaient déjà compris que manger un aliment vivant, local et de saison était plus chargé en énergie et avec des bienfaits nutritionnels qu’un aliment qui aurait voyagé ou qui aurait été produit sans respecter son rythme naturel.
À Loaris, nous défendons cette idée de “manger vivant”. Nous observons la nature, nous faisons des essais, nous tâtonnons dans cette recherche du vivant plutôt que de nous imposer à la nature et qu’elle soit là uniquement pour répondre à nos besoins.
Renouer notre alimentation aux saisons est bon pour la planète et aussi pour nos organes et leur fonctionnement tout au long de l’année. La médecine traditionnelle chinoise (MTC) associe d’ailleurs chaque saison à un organe pour équilibrer naturellement le Yin et le Yang. Au printemps, l’organe à favoriser est le foie.
Le printemps - qui démarre début février jusqu’à fin avril dans le calendrier de la MTC - est la saison où la nature se réveille, la végétation pousse et la lumière est plus importante. Nous avons envie de bouger, de sortir, de faire de nouvelles choses et de se défaire de notre cocon de l’hiver. La sève monte et ça bourgeonne de tous les côtés !
Traditionnellement, cette période est associée au jeûne chez nos aïeux et bien au-delà de considérations judéo-chrétiennes ou de tendances “détox” en sortie d’hiver, le printemps est la saison idéale pour veiller au bon fonctionnement de notre foie.
Tout cela est logique car au jardin il y a moins de légumes et de fruits et ce sont eux qui contiennent l’essentiel des molécules - vitamines, minéraux, oligo-éléments - qui favorisent le bon fonctionnement de l’organisme.
Au menu ce printemps, il y aura donc choux, poireaux, navets, radis, oseille, ail des ours ou encore pissenlits. A noter que dans la symbolique chinoise des couleurs, le vert adoucit le foie et le blanc stimule le poumon. Les plats mijotés de l’hiver laissent place au mode de cuisson « tiède » comme au wok, à la vapeur ou à l’étouffée. Pesto à l’ail des ours, tarte aux poireaux relevé avec du cumin, velouté avec les fanes de radis, choux farcis… laissez la nature vous inspirer.
Vous voilà prêt pour accueillir le printemps du bon pied. Il y a juste une chose que, nous bourguignons, avons très bien intégré dans notre médecine traditionnelle, c’est le vin - bien entendu avec équilibre !
Marie-Pierre Dardouillet / Agence Cépages Communication
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