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Rencontre avec Nicolas Herbert

Publié par Armand Heitz le

Nicolas Herbert est le co-fondateur de l'agence The Herbert Agency, une agence de communication basée à New York. Il est également créateur de contenu avec le compte laurandnicolas sur instagram qu'il partage avec sa femme Laura. Grand amateur de vins, il a accepté de répondre à quelques questions en dégustant la cuvée Parcelle interdite du domaine.

Comment êtes-vous devenu amateur de vins ?
J’ai toujours eu un faible pour les belles choses de la vie, et le vin faisait partie de mon quotidien dès mon plus jeune âge. À table, mes parents ouvraient souvent des bouteilles de Bordeaux ou de Rhône, et c’était pour moi une porte d’entrée vers un univers riche et complexe. La vraie révélation est arrivée lorsque j’ai rencontré Laura dans le bar à vin d’un ami commun. Ce soir-là, on a passé des heures à parler, un verre à la main, et c’est comme si le vin avait aidé à briser la glace et à créer une connexion immédiate. Depuis, cette passion est devenue quelque chose que nous partageons et cultivons ensemble.

Quel est votre meilleur souvenir de dégustation ?
Sans hésitation, le soir où j’ai rencontré Laura reste mon meilleur souvenir lié au vin. Nous étions dans un cadre intimiste, un bar chaleureux à la lumière tamisée, où différentes cuvées de champagne Charles Heidsieck étaient servies. Je me souviens du bruit des bouchons qui sautent, des bulles qui pétillent dans les verres, et surtout de nos rires qui résonnaient dans la pièce. Ce moment, partagé autour de ces bouteilles d’exception, a marqué le début de notre histoire, et chaque fois que je bois du champagne, je repense à cette soirée si spéciale.

nicolas herbert influenceur déguste la cuvée parcelle interdite armand heitz

Vous avez reçu une bouteille de Parcelle interdite et vous devez la déguster en répondant à ces questions. Pouvez-vous décrire dans quel contexte vous dégustez cette cuvée du domaine ?
Ce soir, je déguste cette bouteille en solo, ce qui est assez rare pour moi. J’aime partager le vin, car il a une façon de rassembler les gens, mais ces derniers mois ont été particulièrement éprouvants. Laura a dû se rendre trois fois aux urgences en six mois, et elle vient de subir une ablation de la vésicule biliaire, donc elle ne peut pas boire pour le moment. Malgré tout, je prends ce moment pour moi, comme une pause dans ce quotidien parfois chaotique, pour apprécier pleinement cette bouteille dans une ambiance calme, avec un bon livre et une playlist de jazz en arrière-plan.

Ce vin, comment le trouvez-vous ?
Le Parcelle Interdite 2022 d'Armand Heitz est tout simplement captivant. Sa robe dorée, brillante, reflète la lumière d’une manière presque hypnotisante. Au nez, les arômes explosent : fruits à noyau, agrumes mûrs et une pointe herbacée qui intrigue. En bouche, il y a une superbe tension entre fraîcheur et profondeur, avec une belle minéralité qui rappelle le terroir. La finale, légèrement saline, est d’une élégance rare, donnant envie de savourer chaque gorgée plus lentement que la précédente.



« L’histoire derrière cette cuvée ajoute une profondeur supplémentaire à l’expérience. C’est une bouteille qui raconte une histoire avant même qu’on l’ouvre, et je trouve cela fascinant. »



L’étiquette vous plaît-elle ?
Oui, l’esthétique de cette bouteille m’a tout de suite séduit. Je suis un amateur de design audacieux, et l’histoire derrière cette cuvée ajoute une profondeur supplémentaire à l’expérience. Le fait qu’elle représente une sorte de "rébellion" contre les normes traditionnelles me parle beaucoup. C’est une bouteille qui raconte une histoire avant même qu’on l’ouvre, et je trouve cela fascinant.

À propos de son histoire : La cuvée a été nommée ainsi par Armand car il s'agit d'une parcelle de sauvignon blanc qu'il a planté en 2018 entre Puligny et Chassagne. L'Europe venait de libéraliser les droits de plantation en appellation Vin de France, mais les syndicats et représentants d'appellations n'ont pas vu d'un bon œil cette opportunité de diversifier nos vignobles en train de mourir et ont souhaité interdire cette possibilité. Voilà pourquoi elle s’appelle “Parcelle interdite”.

Que pensez-vous de la diversification des cépages, notamment en Bourgogne ?
Je pense que c’est une excellente initiative. L’évolution est essentielle pour que la viticulture reste dynamique et pertinente face aux changements climatiques et aux goûts des amateurs de vin. En diversifiant les cépages, on ouvre la porte à des découvertes inattendues et à une nouvelle interprétation de grands terroirs. Cela ne signifie pas renier les traditions, mais plutôt les enrichir et leur donner une nouvelle vie.

Selon vous, doit-on attendre des vins qu’ils expriment plus leur terroir que le cépage duquel ils sont nés ?
C’est une question complexe, mais je dirais qu’un grand vin doit trouver un équilibre entre ces deux dimensions. Le cépage est comme la voix d’un chanteur, mais le terroir est l’acoustique de la salle où il chante. Ensemble, ils créent l’harmonie parfaite. Certains vins me captivent par leur typicité variétale, tandis que d’autres me surprennent par leur capacité à exprimer la singularité d’un lieu précis. Tout dépend de ce qu’on cherche dans l’instant.

dégustation de la cuvée parcelle interdite armand heitz par nicolas herbert influenceur

Très jolie métaphore ! Revenons quelques mois en arrière. Le dry january est devenu tendance ces dernières années, mais au domaine on préfère faire le drink january. Qu’est-ce que cette idée vous inspire ? Est-ce qu’un dandy comme vous se laisse dicter sa façon de vivre ?
Je ne suis pas adepte du "dry January", car je pense que tout est une question de modération et de plaisir bien dosé. Plutôt que de suivre une tendance ou des règles rigides, je préfère savourer les bonnes choses de manière réfléchie tout au long de l’année. L’idée de "drink January" me parle bien plus, car elle invite à redécouvrir le vin comme un art de vivre, même en plein hiver.

Les réseaux sociaux sont un formidable outil mais ils n’échappent pas à la loi Évin. Est-ce que vous faites attention à ne pas franchir la ligne rouge sur vos publications ? Trouvez-vous dommage d’être limité et ne pas pouvoir parler librement de votre intérêt pour le vin ?
Je trouve la loi Évin un peu stricte, même si je comprends son objectif. Cela dit, elle limite parfois la possibilité de partager des contenus passionnants sur le vin et d’éduquer une audience de manière ludique. Je me demande d’ailleurs si cette loi s’applique en Belgique ou si c’est une spécificité française. À New York, il n’y a pas de telles restrictions, ce qui permet une plus grande liberté pour parler de vin, mais cela nécessite toujours une approche responsable.

« Un vin n’a jamais meilleur goût que lorsqu’il est dégusté sur place, entouré des paysages qui l’ont vu naître. »

 

La vie d’influenceur nécessite beaucoup de déplacements. Je pense que vous êtes sensible à la question environnementale. Est-ce que vous achetez du vin pour compenser et soutenir des paysans qui entretiennent les terroirs ?
Je fais de mon mieux pour soutenir des producteurs locaux et engagés dans des pratiques respectueuses de l’environnement. Acheter leurs vins, c’est une façon de contribuer à la préservation des terroirs et des savoir-faire, surtout dans un monde où l’agriculture durable est cruciale pour l’avenir. C’est aussi une manière de rendre hommage au travail passionné et souvent difficile de ces artisans du vin.

Je n’ai pas vu de post sur votre compte en Bourgogne, quand est-ce que vous venez nous voir afin de déguster sur place ?
Nous traversons la Bourgogne une fois par an en route vers le sud de la France, mais nous n’avons jamais pris le temps de vraiment explorer cette région. Ce pourrait être l’occasion parfaite cet été : s’arrêter quelques jours, visiter des caves, rencontrer des vignerons et goûter leurs vins dans leur cadre d’origine. Après tout, un vin n’a jamais meilleur goût que lorsqu’il est dégusté sur place, entouré des paysages qui l’ont vu naître.

 

 

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